Grossesse et fatigue : 5 idées pour vous rebooster ! - Élhée

Grossesse et fatigue : 5 idées pour vous rebooster !

 

Au premier et au troisième trimestre, grossesse & fatigue vont de pair, rien de plus normal. Si c’est votre cas, dans la mesure où cette fatigue n’empiète pas sur votre état de santé, nul besoin de vous inquiéter. Pourtant, bébé a au moins autant que vous, besoin que vous soyez en pleine forme. Cette pourquoi nous vous avons concocté une petite recette facile à suivre, de quoi limiter au quotidien l’impacte de la fatigue et profiter pleinement de vos mois de maternité.

Fatigue du 1er trimestre vs fatigue du 3e trimestre

Être enceinte ne veut pas dire être fatiguée tout le temps, mais mieux vaut se l’avouer, être fatiguée souvent. Fort heureusement, les futures mamans profitent volontiers de petits soins et d’attentions de la part de leur entourage. Néanmoins, la fatigue se fait intense et parfois irrésistible. C’est spécialement le cas au premier et au dernier trimestre, mais pour des raisons différentes.

Au premier trimestre : « Stupeur et Tremblement »

D’un point de vue physiologique, le premier trimestre est celui des grands bouleversements. Dès les premiers jours de grossesse et la nidation — alors même que vous ne savez pas encore que vous êtes enceinte — votre corps pour assurer le futur de la grossesse — commence à sécréter certaines hormones en grande quantité. Parmi elles, la progestérone. C’est son effet calmant et sédatif qui vous donne subitement envie de vous coucher tôt.

D’un autre côté, des modifications glycémie/insuline entraînent des moments de fatigue soudaine en journée et une hypoglycémie désagréable. Dans le même temps, votre corps consomme plus d’énergie.

Les nausées et vomissements quand ils existent, ajoutent à votre épuisement. En cause, l’effort physique demandé et le fait que vous ne gardiez pas ce que vous absorbez. Prenons une minute ici pour penser à toutes les futures mamans qui en souffrent tout au long de leur grossesse. Courage à elles !

Enfin, et parce qu’elle fait partie des plus grands chocs de toute une vie même quand elle est souhaitée et attendue, le contrecoup de la nouvelle d’une grossesse en devenir ajoute lui aussi, sa dose de fatigue psychologique.

Au troisième trimestre : « Sleepless night »

Durant les trois derniers mois de grossesse, la fatigue devient plus physique et psychologique qu’hormonale. À partir du 7e mois, bébé grandit et grossit de plus en plus vite. Son poids tire sur votre dos et rend vos lombaires douloureuses. À cette sensation désagréable s’ajoute celle des jambes lourdes, causée par une circulation sanguine ralentie. La station debout prolongée commence à être difficile.

Les nuits aussi sont difficiles. Entre crampes nocturnes, fringales, envies fréquentes d’uriner et inconfort d’une position de plus en plus compliquée à trouver même avec un coussin de grossesse, vous vous retournez et vous réveillez sans parvenir à prendre du repos.

Le stress de l’accouchement qui approche, les questions qui se superposent, la peur de la douleur, mais aussi l’excitation d’une rencontre prochaine avec votre tout petit bébé, n’aident pas votre cerveau à se relaxer.

Le reste du temps, des remontées acides, parfois accompagnées de ballonnements et de douleurs épigastriques, se chargent de vous accabler un peu plus.

Eh oui ! Le second trimestre est donc celui de la vitalité, celui où vous vous sentez belle et bien dans votre corps. Profitez-en à 100 % ! Et le reste du temps, suivez nos quelques conseils, pensés pour vous accompagner et vous rebooster.

Du sommeil autant que vous voulez, pour la régénération 

Dès que vous le pouvez, dormez ! La nuit bien sûr, essayez d’adopter un rythme régulier si votre emploi du temps le permet. Si vous êtes fatiguée, couchez-vous tôt tous les soirs, le week-end restez au lit plus tard le matin et offrez-vous des siestes sans compter. Biberon, allaitement ou allaitement mixte ne tarderont pas à prendre le pas sur votre sommeil. Bien que le repos ne se conserve pas, un acompte est toujours agréable à prendre.

Le saviez-vous ? Même une petite sieste de 15 minutes peut vous apporter un réel réconfort. Vous avez dormi 2 heures ou plus et vous craignez pour votre nuit ? Ne vous inquiétez pas, vous dormirez sans doute aussi très bien et peut-être même vous coucherez-vous plus tôt que votre conjoint !

Plus de repas légers et savoureux, pour les vitamines

Pendant la grossesse, votre corps a de nouveaux besoins complétés par ceux du bébé que vous portez. Il est donc conseillé d’adopter un régime alimentaire sain, riche en en vitamines, fibres et minéraux, suffisant pour vous apporter à tous les deux les nutriments nécessaires.

La fatigue s’explique aussi par une possible carence en fer, également appelée anémie. Puisqu’elle est assez courante chez les femmes, prenez les devants en consommant des viandes rouges, de la volaille et du poisson régulièrement, ils ont l’avantage d’être riches en fer, mais aussi en vitamine B9 et B12Céréales complètes, légumineuses et légumes verts sont également intéressants, de même que les œufs frais et tous les fruits que vous aimez.

 

Si vous êtes sujettes aux nausées et aux vomissements, varier vos repas sera sans doute plus difficile. Dans ce cas, repérez les aliments riches en fer, en fibres et en vitamines que vous supportez le mieux, et mangez-en dès que possible. Ils sont une véritable aide pour lutter contre l’épuisement.

De l’exercice régulièrement, mais sans forcer, pour la vitalité

L’idée peut paraître étonnante si vous n’êtes pas sportive au quotidien, mais bouger et pratiquer une activité physique régulière permet d’être moins fatiguée. Si vous habitez en ville, des cours de sport sont souvent réservés aux femmes enceintes et adaptés à leurs besoins. Vous pouvez aussi en trouver des dizaines sur YouTube. En plus, ils sont adaptés à votre terme de grossesse.

Notez aussi que l’exercice physique vous aide à lutter contre les crampes, la sensation de jambes lourdes et vous permet de mieux gérer la prise de poids au fil des mois. Aussi, il libère l’esprit et chasse le stress, deux effets parmi les plus bénéfiques, pas uniquement pour les femmes enceintes.

Selon l’avancement de votre grossesse et votre forme du moment, faites-vous plaisir avec la natation ou l’aquagym, le yoga prénatal ou les Pilates, la marche à plat ou le vélo. Vous pouvez aussi demander conseil à votre médecin, gynécologue ou à votre sage-femme, pour trouver l’activité la plus adaptée.

Des vacances s’il vous plaît ! Pour le plaisir de profiter

Il s’agit sans doute d’un des plus grands plaisirs d’une grossesse qui se déroule bien, celui de prendre son temps pour apprécier chaque changement, chaque nouveau détail, toutes les sensations que provoque l’installation d’un petit être dans votre corps. Vous vous souvenez sans doute de ses premiers mouvements, parce que les bébés décident souvent de bouger quand vous-même vous arrêtez.

C’est là tout le secret. Si vous le pouvez, libérez-vous du temps avant votre congé maternité. Prenez des RTT, des jours de reposcumulez vos vacances de l’année en cours… Voyez avec votre gynécologue ce qui peut être fait. Prendre le temps de profiter vous permet d’arranger votre emploi du temps selon vos besoins et vos rendez-vous, de respecter votre horloge biologique et de vous reposer à tout moment.

En France, le congé maternité dure 16 semaines dont 6 semaines de congé prénatal (avant la date du terme prévu) et 10 semaines de congé postnatal. À partir du troisième enfant, ce congé est porté à 26 semaines et jusqu’à 46 semaines en cas de naissances multiples.

La relaxation comme vous l’aimez

Vous pratiquiez des exercices de relaxation avant de tomber enceinte, surtout n’arrêtez pas ! Yoga prénatal, méditation, sophrologie, taï-chi, massages doux… Tous ces exercices doux sont bons pour le corps et l’esprit, surtout quand ils sont soumis à de grands changements comme c’est le cas lorsqu’une femme attend un enfant. 

Cours collectifs, cours en ligne, cours particulier, ou pratique solo tranquillement installée à la maison seule avec une amie, c’est selon votre ressenti et vos envies. Quoi qu’il en soit, choisissez dans la mesure du possible un moment où la maison est calme et même vide, quand vous ne risquez pas d’être dérangée. Demandez à votre conjoint ou à un parent d’aller récupérer les enfants à l’école s’il le faut, mais offrez-vous ce temps-là pour vous et votre bébé. La relaxation prénatale favorise la détente physique et le repos de l’espritrepousse la fatiguefait refluer le stress, apaise les petits maux de la grossesse et vous permet d’entrer en communication très tôt avec votre enfant. Pensez également à l’ostéopathie périnatale, pour une approche complète et attentive.

 

Découvrez aussi l’haptonomie. À mi-chemin entre méthode de relaxation et préparation à l’accouchement, cette technique de communication par le toucher offre les premiers échanges aux parents émerveillés, avec leur bébé. L’avantage incontesté ? Papa aussi peut participer !

Grossesse et fatigue : déléguez, n’hésitez pas !

L’idée peut paraître évidente et pourtant ; enceinte et fatiguée, n’hésitez pas à déléguer toutes les tâches qui vous semblent compliquées ou pénibles. Vous portez la vie en vous et rien n’est plus précieux que cela.

Si le monde du travail, votre employeur ou vos clients ne comprennent pas toujours la nouvelle priorité qu’est votre petit bébé, votre conjoint, vos parents, vos frères et sœurs et même vos enfants plus grands le peuvent.

Il vous faudra peut-être expliquer et même répéter, mais, si déléguer peut vous permettre de vous reposer, d’apprécier le moment, de vous détendre et de profiter d’une grossesse qui finalement, ne durera pas si longtemps, faites-le. Votre corps vous remerciera !

Retour au blog
1 de 3